Pour ceux qui ne connaissent pas ou ceux qui douteraient du développement du motocross à l'ancienne, jetez un oeil sur le site de l'AHRMA (la fédé US moto anciennes) section MX.

D'accord, c'est pas chez nous et la France c'est pas l'Amérique, mais pourquoi ça ne viendrait pas chez nous?

www.ahrma.org

Bonjour J-JL,
Je suis de retour.
Comme je constate que la mayonnaise à du mal à prendre, je vais essayer d'en
rajouter un peu... Mais ça manque de compétiteurs !
Au sujet des courses de motocross "à l'ancienne" (comme la moutarde, de plus :
ingrédient nécessaire à la mayonnaise !!!)

Je voudrais donc parler de ce qui se fait en France :
- Pour commencer, il y a le Trophée de France de Motocross à l'ancienne cher au
père Billot. Il est chapeauté par la FFM, pour y participer il faut une licence
FFM, au minimum la "MAT" qui vaut dans les 53 euros. Pour avoir la licence il
faut le permis adapté à sa machine ou le CASM. Les courses sont toutes organisées
sur des circuits agréés, des circuit souvent adaptés aux machines modernes. La
plupart du temps le même jour qu'une course de championnat local, ligue, ect...
Pour y participer, il est recommandé d'utiliser une machine pas trop ancienne,
avec des débattements conséquents, une puissace coquette et de savoir s'en servir.
Je rappelle pour ceux qui ne le saurait pas, que pour le motocross à l'ancienne les
machines doivent posséder obligatoirement des freins à tambour, 2 amortisseurs
ou une suspension non progressive et un refroidissement à air.
Vous pouvez toujours vous engager avec votre 250 NSU OSL de 48. Mais vous
risquez d'en revenir quelque peu déçu, et à la dernière manche, lorsque les
modernes auront bien creusé le circuit, faites gaffe que l'on ne vous oublie pas au
fond d'une ornière ! J'exagère bien sûr ! Mais pour tirer son épingle du jeu, il est
préférable d'y rouler avec une moto post79...

- Après il y a les démonstations de motocross à l'ancienne. Quelques unes sont
renommées, elles attirent jusqu'à 120 ou 150 pilotes. On y recontre beaucoup
d'étrangers, et beaucoup de motos aussi belles que rares. L'ambiance est
bon-enfant, le repas du samedi soir a autant d'importance de la course du
lendemain ! Course qui n'en est pas vraiment une : départ à l'élastique ou au
drapeau, pas de classement, ce qui n'empêche pas de belles empoignades et du
spectacle garanti... Mais le côté festif et convivial prime...
Sinon, pas besoin de licence, on acquite un droit d'entrée, mais pas partout
puisque j'en connais qui vous payent même le repas pour vous remercier d'être là !
Ici vôtre 250 NSU de 48, on va l'applaudir, la prendre en photo... Même si elle ne
finit aucune manche !
Des manisfestation de ce genre, j'en connais au moins 4, elle ont toutes lieu
pendant les mois d'été et plutôt dans le sud de la France.

- Pour ce qui est de faire pèt-pèt dans votre coin, rien ne vous empêche de vous
regrouper à une douzaine d'amateurs, de trouver un circuit et de vous amuser
entre vous...

- Sinon, l'an prochain devrait voir la montée en puissance d'un club nationnal, qui
sera lui afilié à l'UFOLEP, et qui devrait fonctionner à la manière de l'AFATA
(trial à l'ancienne). Là, je n'en sais pas plus, mais je me tiens au courant...

On est encore loin de ce qui se fait aux USA en GB ou en Australie... Mais ça
arrive, et chacun devrait y trouver son bonheur !
Bien amicalement..
Patrick.

Bonjour MaicoMas,

merci pour tes infos utiles et pratiques.
Les courses ou rencontres semblent se développer un peu, dommage, c'est toujours loin de chez moi...
Concernant les rencontres et démonstratons "non officielles" et sans licences, sais tu comment ça ce passe au niveau sécurité et assurance? en cas de problèmes justement, l'organisateur ne peut-il pas en avoir? Sinon ce principe est vraiment sympa.

Bonjour JL60's,
Pour les courses "pirates" les organisateurs se débrouillent avec les moyens du
bord :
- Déjà on ne parle pas de courses, mais de démonstration, concentration, meeting,
rassemblement, ect...
- Ensuite ils s'acoquinent avec une association locale, amicale bouliste, club du
3ème age, restos du coeur...
- Il faut aussi un assureur pas trop regardant,
- Et une décharge de responsabilités de chaque pilote (ça c'est limite légal),
- Et puis on embauche les pompiers du coin, un ambulancier et un toubib (des fois
juste contre un bon repas)...
- Et surtout on compte sur sa bonne étoile, on met un cierge... Organiser dans ces
conditions c'est très risqué en cas de gros pépin...
Mais certains comme Joël Corroy à Vesoul (70), René Miori à Corbarieu (82),
Michel Vigneaux à Lézat (09), Claude Fernandez à Jau (33) n'ont pas peur
d'inviter 150 compétiteurs sur leur circuit privé...
Et c'est vrai que c'est toujours sympa, c'est la fête entre copains, avec en prime
un petit coup sur une ancienne.
A bientôt..
Patrick.