Avant tout prudence.
Dans le désert de sable fréquemment nous disposons de grande espace pour circuler sans obstacle ce qui nous donne une grande sensation de liberté. Dans le sable on circule très rapidement et rappelez vous que la gravite d´une chute est proportionnelle a la vitesse a laquelle on roule. Plus est difficile un obstacle, moins est probable le risque d´une blessure grave. Dans le sable c’est le contraire.
Dans les zones peuplées nous devons augmenter de prudence, réduire la vitesse comme cela se ferait en France dans un village. Attention aux enfants et surtout veiller a ne pas déranger.
Ne jamais circuler sur la plage quand il y a des gens. A moins d un kilomètre, parallèlement à la mer nous pouvons circuler a travers les dunes. IL existe de grands espaces dépeuplé ou on ne dérange personne, jouir de ceux la .Toujours éviter d être envahissant respectant le droit prioritaire du piéton. Rester à notre place.
Les types de sable
Il existe d´amples espaces dans le désert les ergs ou chaque obstacle s´enfonce facilement dans le sable. Ce sont les dunes qui nous viennent a l esprit chaque fois que nous entendons le mot sable et auxquelles nous nous referons quand nous parlons du désert.
Mais si nous analysons les terres du sahel et de la savane techniquement ce n est pas du sable même si nous voyons les dunes parce que le pourcentage de limon et d argile qui détermine la classification des sols est minime et le substrat est volcanique affleurant a diverses points avec fréquemment des tronçons de sable dure des …., courbes, …des zones avec de la végétation et des pierres en vrac. La conduite dans ce cas n est pas très distincte de l enduro européen. Il faut accommoder le poignet au nouveau terrain. A ce niveau on pourra continuer a circuler a fond.
Il existe un autre type de sable fort mou faussement appelé sable qui en réalité est de la poussière ou nous pouvons aller nous embourber cela survient ou n’y a pas plu durant des années et les particules de limon s’accumulent en des lieux protégés du vent en des zones protégés .Si cela se mouille cela devient compacte et change complètement de texture devenant normalement pierreuse. Se sont des…. De couleur des fois plus claire des fois plus obscures que le sable normal. On peut le distinguer parce que cela se note que c’est en poussière, que cela n’est pas du sable normal et moins encore du silicium. La même poussière qui toute les année se transforme en boue en Espagne. Imaginez-vous une poussière fine comme du talc ou du ciment avant d’être mouillé, ou la poussière fine d’un chemin ou passent les camions Imagines toi qu’il ait un mètre de profondeur.
D’un autre coté nous avons le sable de la plage que la majorité connaît. Silicium, pratiquement pur, sans rien de limon ni d’argile. Quand il est mouillé pour cause de marée basse, il offre une texture inimaginable ; cela nous permet de voir chaque obstacle de loin. Nous avons aussi une traction fantastique et la sensation inégalable de circuler á travers des plages vierges.
Quand il pleut le désert se remplie de plantes qui naissent grandissent, fleurissent et meurent en deux semaines. Si le sable est mouillé ou avant que la végétation ne disparaisse le sol á l’habitude d’être relativement dure et á une texture qui ressemble au sable mouillé. La moto ne s’enfonce pas. Le sahel se transforme et ce qui se était avant sec et désertique devient un verger. Vous pouvez voir la différence entre une photo de la saison sèche et une autre de la saison humide.
Et naturellement même si le sol est de sable quand il y’a de l’humidité durant toute l’année il y’a des arbres.
Parallèle á la plage longue de 500 kilomètres depuis Dakar vers le nord, jusque profondément en Mauritanie il existe une forêt primaire avec un sol spécialement mou ou il est nécessaire de conduire avec puissance.
Pour démarrer
Pour démarrer nous devons nous assoire un peu plus en arrière que de normal sur la banquette parce qu’il n’y a pas de possibilité pour que la moto se soulève. Toujours en deuxième et avec les pieds au sol, avec toute notre force tirant du guidon vers le haut nous commençons en même temps á bouger. La différence avec la boue est que dans le sable la moto ne perd pas sa trajectoire, elle se maintient droite dans la direction que nous l’indiquons comme sur des rails.
L’accélération viendra peu á peu si nous maintenons le point á fond. En changeant en troisième nous noterons une grande augmentation de la traction. Se rappeler toujours que dans le sable nous devons soulever au maximum la roue avant et il est très fréquent d’être projeté. Cela est l’unique forme pour que la résistance á l’avancée au moment où s’enfoncent les roues n’entrave pas la moto. Ce qui de son coté produit plus de résistance á l’avancée.
Freiner
Dans le sable on freine simplement en changeant la posture du corps et en coupant les gaz. En plus tu peux freiner beaucoup plus tard que dans un autre type de terrain. Si nous allons á un bon rythme et á moitié assis avec le corps dans la partie arrière de la banquette, la roue avant s’enfoncent dans le sol nous freinant de sorte que la grande résistance á l’avancé qui se produit retienne la moto.
Comme vous voyez sur la photo la roue avant est bloquée dans le sable.
Si tu vas très rapidement á plus de 110 km/h réelle tu peux freiner fort, mais toujours plus avec la roue avant qu’avec la roue arrière. Le corps á l’arrière sur la banquette. Rappelles toi pendant les chutes au freinage le pilote est projeté á l’avant.
Quand la moto est sur le point de s’arrêter, lâche le frein
Assis ou debout ?
Il existe un topique qui dit que dans le sable il faut toujours rouler debout. Cela dépend de la situation, des fois de comment il nous plait á chacun de conduire. En général quand nous sommes entre plusieurs obstacles, nous nous mettons debout, dans la position que nous contrôlons le mieux. Nous pouvons rouler debout si nous allons á moins de 70km/h, mais á moitié assis sur le garde-boue arrière si nous allons plus rapidement. Si nous voulons aller entre 100 et 110km/h qui est presque le maximum qu’une moto d’enduro peu donner dans le sable moue ; nous devons tenir compte du fait que l’énergie consommée par le frottement de la roue arrière est énorme. Si nous allons debout d’un coté nous devons adapter une position aérodynamique parce que la moto même s’il a plus de 50 chevaux ne peut maintenir la vitesse de 110km. Quand nous sommes dans un terrain avec beaucoup de bosses et tortueux á basse vitesse. Nous alternerons la position assise ou debout selon qu’on voudrait modifier une tracée ou surmonter une bosse et aussi des fois pour réduire la fatigue.
Les courbes
Comme nous l’avons déjà signalé ici on peut freiner un peu plus tard avec la roue arrière et avec force mais aussi avec celle de devant. Nous devons maintenir le corps au milieu de la banquette dans une position intermédiaire qui ne bloque pas la roue avant mais en une position qui la charge suffisamment pour tracer la courbe. Le secret est de savoir arriver au début de la courbe á la vitesse adéquate. Ne pas se déchaîner mais jamais perdre le mouvement. Couchons nous sans peur accélérant á fond. Si tu coupes les gaz dans une courbe pour freiner la trajectoire le plus sure est que tu restes bloqué sur le lieu. Pour cela dans ce cas on doit couper les gaz durant très peu de temps quelque dizaine de seconde pour ensuite accélérer de nouveau avec force.
Ne te fatigue pas
Conduire á travers le sable est très fatigant surtout s’il faut sauter ou éviter des obstacles. Va á ton rythme, ton rythme est celui avec lequel tu t’amuses sans te fatiguer á l’extrême. Conduis avec ton corps, veilles á tenir les bras sans jeux de force avec le guidon, fréquemment nous l’utilisons sans nécessité. Il est utile de te demander á chaque fois s’il est nécessaire d’utiliser la force des bras cela vaut aussi pour tout le corps parce que parfois tu dois conduire relaxe pour moins te fatiguer. Les dos d’âne se dépassent surtout en accélérant avec force. A long terme tu vas gagner du temps si tu conduis de façon relax dans les surfaces plates plus que quand tu prends avec douceur les difficultés. Dans les courbes comme toujours prend la moto avec la jambe du coté extérieur de la courbe ainsi tu pourra réduire l’effort des bras. L’expérience implique savoir doser les énergies, apprendre á conduire á travers le sable est plus difficile que se maintenir en forme. Si tu n’est pas en forme tu pourras aller rapidement quelques minutes pour ensuite tomber sans force ou se retrouver fatiguer et s’arrêter pour reprendre son souffle
Les pièges
Le sable très mou peut être un piège en lui-même. Si nous allons rapidement en passant du sable dure au sable mou, la moto se freine d’un coup avec le risque pour nous d’être projeté dehors par le guidon. Dans ce cas freines jusqu'à ce que change le type de sable et puis accélère á fond et assoies toi loin en arrière sur la banquette. Nous continuerons á perdre de l’inertie lentement et rapidement le problème sera de la maintenir.
Attention aux racines superficielles comme on le voit sur la photo, il existe des racines en forme de liane et de longitude variable. Il faut éviter de mettre le pied sous l’une d’entre elle car le pieds restera entravé en plus de la lésion qui va s’en suivra.
Dans les zones peuplées, il existe des puits qui n’ont pas de margelle et qui de loin ne se voit absolument pas. Ils peuvent aussi simplement être un trou de trois mètres de large et de trois de profondeur : Ils sont très dangereux.
Attention aux barrières (clôtures), fais attention aussi aux câbles. Les femmes étendent le linge sur des cordes qui ne se voient pas avant qu’il ne soit trop tard. La même chose peu arriver á la plage avec les filets des pécheurs.
Dans les zones rocailleuses on voit souvent des serpents très vénéneux, même si dans le sable aussi on les retrouve aussi. En général ils n’attaquent pas á l’homme et en aucun cas ne peuvent traverser les bottes d’enduro mais fréquemment arrivent des accidents quand les chiens ou les ânes leurs marchent dessus. Il faut seulement les garder á l’esprit quand nous nous arrêtons pour nous reposer.
Les crevaisons sont fréquentes attentions avec les épines d’acacia elles sont réellement dures, large et effilées. Ils peuvent nous blesser, c’est facile d’apprendre à les éviter. Ne pas passer près de certains arbres ni marcher á travers les palissades que les campagnards font pour délimiter leur terrain en plus si la pression est trop basse, nous pouvons nous retrouver en crevaison. Adaptes la pression au type de parcours de la journée. 0,9 kilos est une bonne option si elle est variée et 0,7 si nous bougeons en exclusivité dans le sable mou.