Je vous fait suivre le mail que je viens de recevoir
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Faire passer le message !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le 18 mars 2006, tous dans la rue ! 02/02/2006 07:41 − Manifestation <http://www.emoto.com/news/manifestation.php> Le CODEVER appelle à une journée de mobilisation nationale le samedi 18 mars après les manifestations douces du 20 novembre Très clairement, au vu des réponses apportées par le MEDD, nous devons faire monter la pression de plusieurs crans. Nous appelons par ailleurs toutes les associations et structures concernées à soutenir et à participer à cette mobilisation. Cette fois, l'initiative est laissée aux régions, et la plupart a mis en route les préparatifs. C'est le cas de la Picardie, du Centre, des Pays de Loire, de l'Auvergne, de l'Alsace, de l'Aquitaine, de la Franche-Comté qui ont d'ores et déjà opté pour des manifestations motorisées de type « opération escargot », avec distribution de tracts, signature de pétition etc. Et comme il n'y a pas de manifestation sans « cible » symbolique, voici la liste non exhaustive des gens qui nous veulent du bien : préfectures, ONF , ONCFS , DIREN , associations écolos intégristes. En outre, le front s'élargit à de nombreuses activités non-motorisées, elles-aussi victimes d'un acharnement qui n'a plus rien à voir avec la protection de la nature : jet-ski, kayak, chasse, ball-trap etc. Comment participer ? Contactez sans attendre votre délégué régional (ou éventuellement le secrétariat au 04.95.20.47.43) pour commencer à compter les troupes. Vous pouvez aussi vous joindre aux groupes constitués que sont les clubs, et là encore, notre réseau peut vous aider. Préparez vos « déguisements » de pilotes, vos banderoles et autres pancartes à sortir des voitures lors des arrêts. Le message est simple : non à la circulaire Olin, non au parcage ! A pied, à cheval, à vélo, à moto, en quad, en 4x4... circuler est un droit ! Les cornes de supporter et les mégaphones seront les bienvenus aussi. Nous ne sommes pas contents et ça doit s'entendre ! Vous pouvez aussi suivre les infos sur le site web <http://www.codever.fr> www.codever.fr dont la nouvelle version doit être en ligne à l'heure où vous lisez ces lignes (15/02 au plus tard). Soulignons au passage le recensement établi par le « Front de Libération des Chemins » sur son <http://libcircul.free.fr> site. Par ailleurs, la pétition continue à vivre. Elle a déjà dépassé les 55 000 signatures. Objectif : 100 000 ! Enfin, le CODEVER lance une nouvelle campagne de courriers revendicatifs. De nouvelles lettre-types sont téléchargeables sur le site, et nous encourageons chacun d'entre vous à écrire aux élus. Cette action est primordiale, car le combat est avant tout politique. Le point sur la circulaire Olin Le CODEVER a déposé un recours devant le Conseil d'Etat, mais cette procédure durera de longs mois. On assiste sur le terrain à une recrudescence des verbalisations abusives, en particulier par les agents de l'ONF et de l'ONCFS. Depuis notre visite au MEDD le 8 décembre dernier, Nelly Olin a confirmé sa position dans un communiqué : les motorisés sont une nuisance pour les autres usagers et les PDIRM représentent la seule solution ! C'est ainsi que le MEDD confirme sa volonté de mettre rapidement en place les PDIRM. L'objectif avoué est de restreindre drastiquement le kilométrage ouvert aux motorisés. Ces circuits deviendront de fait les seuls itinéraires où les randonneurs motorisés seront autorisés à circuler ! Car en effet, loin de s'appuyer sur une jurisprudence solide, la notion de « carrossabilité » ne peut s'appliquer qu'aux chemins d'exploitation et autres voies privées. Les chemins ruraux (souvent improprement appelés « communaux ») sont par définition ouverts à la circulation publique. Les PDIRM ? Il s'agit d'un parcage. Le MEDD nous a clairement confirmé qu'une fois les PDIRM mis en place, les autres chemins, pourtant ruraux, nous seront interdits. Bien sur, on peut rêver de PDIRM de plusieurs centaines de kilomètres par département. Pour de nombreuses raisons, cela relève de l'utopie : séparation des activités (les chemins inscrits aux PDIPR , déjà balisés, ne pourront être repris par les PDIRM), aucune obligation légale d'allouer des chemins (du goudron suffit), fortes réticences locales, financement par les Conseils Généraux etc. Un bon exemple de ce qui nous attend vient une fois encore du « laboratoire » alsacien. Le Haut-Rhin travaille déjà à son PDIRM, qui se compose de 11 km de pistes roulantes, dont 6 km de goudron ! Pourtant, le simple bon sens suffit à imaginer quelles seront les nuisances engendrées par la concentration des activités motorisées sur quelques dizaines de kilomètres de chemins rapides balisés : bruit, poussière, dégradations, accidents... En conclusion, on peut dire que les PDIRM sont l'exemple type de la « fausse bonne solution » : un dispositif qui attire l'oeil (c'est "égalitaire" en apparence) mais qui est conçu à la base pour ne pas fonctionner... Charles Péot, porte-parole du CODEVER |